Les affections longue durée (ALD) : ce qui change pour les patients
- Hartmann Sandra
- 7 juil.
- 2 min de lecture
Les ALD touchent plus de 11 millions de personnes en France, elles donnent droit à une prise en charge à 100 % des soins en lien avec la pathologie.
Parmi les évolutions positives : le renouvellement de l’ALD est désormais simplifié pour certains patients atteints de maladies chroniques stabilisées. Le médecin traitant peut renouveler le protocole de soins sans avis systématique du service médical de l’Assurance Maladie. Le protocole dérogatoire, qui permet de bénéficier du statut ALD sans que la maladie ne figure sur la liste officielle des 30 ALD reconnues, a également été étendu à certaines pathologies mal couvertes jusqu’ici, comme le Covid long ou la fibromyalgie.
Mais ces améliorations s’accompagnent d’une inquiétude croissante. Le gouvernement a récemment laissé entendre que la prise en charge à 100 % pourrait être partiellement revue pour des raisons budgétaires.

Entre droits des malades et préservation du modèle social
Parmi les propositions en discussion : l’instauration d’un ticket modérateur sur certains soins, ou encore la fin de la prise en charge pour les patients en rémission prolongée. Ces pistes, bien qu'encore à l'état de réflexion, ont immédiatement suscité une vive réaction des associations de patients et des syndicats.
France Assos Santé, AIDES ou encore la Ligue contre le cancer dénoncent une tentative de remettre en cause un droit fondamental, celui de l’accès aux soins sans condition de ressources pour les malades chroniques. Le gouvernement, de son côté, parle d’ajustements ciblés pour préserver le modèle social tout en contenant les déficits publics.








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